

- juin 30, 2021
- 21lecomm
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Riche et immense, depuis 1960, la République Démocratique du Congo fête son indépendance le 30 juin de chaque année. Avec ses 2 345 410 km2, elle est le deuxième plus grand pays d’Afrique, après l’Algérie. Elle est environ 33 fois plus grande que le Benelux et quatre fois plus que la France, quatre-vingt fois plus grande que la Belgique et de superficie légèrement inférieure au quart de celle des États-Unis
1960 à aujourdh’ui, temps fort de l’indépendance
61 ans après son indépendance, la RDC s’est développée et a connu une histoire dont la succession des pouvoirs, des régimes ainsi qu’une vie sociale observée.
Lecommunicateurnumerique passe en revue quelques temps fort de la RDC, depuis son indépendance.
1961 : L’assassinat de l’héros national Patrice Emery Lumumba
A la suite des révoltes de 1959, le roi Baudoin de Belgique avait promis une indépendance rapide à la République Démocratique du Congo. C’est alors en 1960, P.E. Lumumba chef du gouvernement sous Joseph Kasa-vubu devient artisan de l’indépendance du pays.
Lumumba devient Héros national, libérateur de la RDC entre les mains des Belges, mais n’a survécu que peu de temps après avoir arraché l’indépendance, il est assassiné le 17 janvier 1961 au Katanga.
24 Novembre 1965 : arrivé de Mobutu au pouvoir
Ce jour-là, Mobutu Sese Seko – né Joseph-Désiré Mobutu – accède au pouvoir et devient président d’un État qu’il rebaptisera le Zaïre et qui portera ce nom jusqu’à la fin de son règne plus de trente ans plus tard.
À cette époque, le Congo a pris son indépendance de la Belgique depuis près de cinq ans. Les rébellions furent nombreuses et plusieurs provinces comme le Kassaï et le Katanga ont déclaré leur indépendance.
En novembre 1965, le pays connaît une sorte d’accalmie. « Mobutu est arrivé à un moment propice où tout avait été mis en place pour lui. Il n’a pas eu grand-chose d’autre à faire que prendre le pouvoir. »
1974, apogée de Mobutu
Une dizaine d’années après avoir accédé à la tête du pays, Mobutu et son régime connaissent la consécration de leur règne. C’est l’aboutissement. Le summum du développement du Zaïre.
À l’époque, on considère que le pays est aussi développé que la Belgique et que toutes les autres puissances. Le PIB est plus qu’intéressant par rapport à aujourd’hui et les Congolais.e.s vivaient beaucoup mieux »
Mobutu est parvenu à consolider le modèle colonial de Léopold II et contrôle l’entièreté du pays. La plupart des entreprises anciennement aux mains des étrangers sont nationalisées, l’armée et l’économie sont à sa solde et l’Église catholique a été mise au pas. En 1974, c’est tout le patrimoine congolais qui réside dans les mains de Mobutu.
1996 – 1997, chute de Mobutu et avènement de Laurent-Désiré Kabila
Suite au génocide du Rwanda, Mobutu chute et Laurent-Désiré Kabila lui remplace à la tête du pays et renomme le pays en République Démocratique du Congo.
Après avoir chassé Mobutu du pouvoir, Laurent Désiré Kabila est surnommé Mzee, couronné Héros national.
Il va rompre son accord avec les pays voisins Rwanda et Ouganda avec qui il a réussi sa rébellion, il emprisonne les opposants politiques tels qu’Etienne Tshisekedi, Zaidi Ngoma, Olengakoy. C’est en 1999 qu’il abolit l’AFDL et crée le CPP (Comité du Pouvoir Populaire).
Assassiné en 2001, son fils Joseph Kabila Kabange s’auto-proclame président de la RDC.
18 ans de pouvoir pour Joseph Kabila
Succède son père après son assassinat, Joseph Kabila prend ses fonctions à la tête du pays le 26 janvier 2001 à l’âge de 30 ans.
A Sun city, en Afrique du Sud, le 17 décembre 2002, Joseph Kabila signe un accord de paix de transition avec son homologue Paul Kagame président du Rwanda.
Après avoir était élu en 2006 suite aux élections en RDC, il devient le premier président démocratiquement du pays. Au régime Kabila, la tragédie resurgit :
- En 2012, avec la rébellion des M23 ;
- En 2014, la rébellion des ADF-Nalu,
- En 2015, les manifestations contre la loi électorale,
- En 2016, le massacre dans la Kasai,
- En 2018, une mobilisation contre le maintien au pouvoir.
Il ne se présente pas au 3e mandat et sort de la présidence aux élections de Décembre 2018 remplacé à la tête du pays par Félix Tshisekedi Tshilombo.